Rituel familial pour le dimanche en général
Le rituel sera adapté en fonction de l’assistance : si vous êtes seul ou entre adultes, vous pouvez lire le livret de Messe que vous trouvez ici en insérant les textes de la Messe du jour que vous trouvez là ; s’il y a des enfants, il faudra adapter le rituel en fonction de leur âge. Il est important de s’astreindre à un rituel. Les choses extérieures, les gestes à accomplir et l’attitude donnée au corps aident notre âme à s’élever vers Dieu et à s’unir à Lui.
Sur le lieu de la réunion familiale ou de voisinage (attention, dans ce cas, au risque de contagion), installez une statue de Notre-Seigneur ou de la Vierge Marie, ainsi qu’un beau crucifix. Placez des cierges ou des bougies du nombre des participants. Chacun pourrait allumer son luminaire. Le cierge allumé symbolise la lumière que Dieu veut faire briller dans nos cœurs, lumière de foi, d’espérance et de charité.
La cérémonie commencera par un signe de croix tracé avec recueillement sur soi-même et quelques mots de présentation de la situation par celui (ou celle) qui dirigera la cérémonie. La prière est le premier remède à l’épreuve qui touche tant de monde, parce qu’elle nous apporte la force intérieure de Dieu et nous assure sa protection comme Père très aimant. Ayons foi qu’il nous accordera ce qui est le meilleur pour notre salut éternel.
Gardons à la pensée dans nos prières les malades, le personnel soignant et ceux qui sont déjà décédés, en particulier les 15 aumôniers d’hôpital morts en Italie après avoir apporté les secours spirituels et sacramentels aux mourants. Que Dieu le Père exerce sur tous sa grande miséricorde !
L’épreuve résulte du péché, du péché originel dans sa source et aussi de nos péchés personnels. Pour préparer notre âme à recevoir la grâce de Dieu en abondance, demandons-Lui de purifier nos cœurs de toutes nos fautes, offenses et négligences sans nombre. Confiteor, je confesse à Dieu (voir Livret de Messe p. 4 avec la formule Que le Dieu tout-puissant…).
Lire ensuite l’Introït (feuillet du jour). Lire ou chanter Kyrie eleison 3 fois, Christe eleison 3 fois et Kyrie eleison 3 fois. En rappeler la traduction du grec : Seigneur ayez pitié de nous, Ô Christ ayez pitié de nous, Seigneur ayez pitié de nous. Puis annoncer : Prions et lire l’oraison de la Messe (feuillet du jour).
Tout le monde s’assoit, sauf la personne qui lit l’épître (avec son titre), le graduel et le trait (voir feuillet du jour). La lecture se fait lentement et un temps de silence s’écoulera après chaque texte. Puis, tout le monde se lèvera pour la lecture de l’Evangile (qui sera également annoncé par son titre – voir feuillet du jour).
Après l’Evangile, un petit enseignement pourra suivre selon les indications données ici en fonction du dimanche, de la fête ou de la férie. Il est aussi possible de profiter de ce temps pour étudier un chapitre du catéchisme en rapport avec la situation : par exemple, la providence et le gouvernement divin, la relation à établir entre le péché (originel et personnel) et la maladie ou encore la nécessité de la pénitence et du retour à Dieu. Nous proposerons prochainement des outils pour aborder ces questions en famille.
Après un petit temps de prière silencieuse, la personne qui dirige entonnera le symbole de Nicée-Constantinople que tout le monde récitera en français (voir Livret de Messe p. 9). Elle lira ensuite le chant de l’offertoire (voir feuillet du jour), petit temps de silence, la secrète (feuillet du jour) et encore un temps de silence.
Puis, elle poursuivra en disant : Comme Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même nous l’a enseigné, nous osons dire tous ensemble Notre Père… (voir Livret de Messe p. 20). Elle lira lentement le commentaire de la dernière demande du Pater, la prière du Libera nos, particulièrement adaptée à la situation présente (voir Livret de Messe p. 21).
Comme il ne sera pas possible de communier réellement au Corps du Christ, chacun sera invité à communier spirituellement. Il ne s’agit pas de s’imaginer recevoir le Corps eucharistique du Christ. Le Concile de Trente rappelle que la communion spirituelle ou communion de désir “consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”. Si nous ne pouvons pas recevoir Jésus dans l’Eucharistie, nous pouvons en obtenir les mêmes effets en désirant cette union. La valeur de notre communion spirituelle repose donc sur notre désir de communier dans la foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de notre vie et de notre unité dans la charité.
Après avoir donné ces indications, la personne qui dirige la prière lira lentement l’une des trois prières avant la communion. Chacun se recueillera silencieusement dans un cœur à cœur avec Jésus, lui offrant notre vie comme il a offert la sienne pour nous. Suivront le chant de communion (feuillet du jour), un temps de silence et la postcommunion (voir feuillet du jour).
La cérémonie se terminera par un chant à la Vierge Marie. Nous vous proposons en ce moment le Chant d’Ajaccio qui lui est adressé : Ô Mère de miséricorde dont vous trouverez les paroles ici et dont la mélodie sera enregistrée à la fin de la Messe dominicale du 22 mars retransmise par video dans la section Prier/Liturgie/Prédication.
On pourra ajouter dans la journée une lecture de vie de saint, un chapitre du catéchisme ou des exercices de dévotion : litanies de saint Joseph en raison du mois de mars, chapelet en famille… Ainsi, le dimanche sera vraiment un jour de repos au sens plein du terme, repos en Dieu à l’image du 7ème jour de la Genèse quand le Créateur lui-même se reposa de son œuvre.
Rituel familial pour le dimanche des Rameaux
La cérémonie de ce dimanche débute par la bénédiction des rameaux (voir feuillet du jour ici). Nous conseillons vivement de prévoir cette cérémonie. De même que le rituel accompli en famille n’est pas une liturgie au sens propre puisqu’il n’est pas réalisé par un ministre ordonné, de même la bénédiction sera un acte privé qui ne vaut que le temps de la cérémonie. Cependant, tout chrétien a la possibilité de bénir ce qui dépend de lui (ses enfants, le repas,…) et qui doit servir pour son utilité propre. Cela nous paraît plus certain qu’une bénédiction « par les ondes ». C’est tout simplement une application de la suppléance en cas de nécessité. C’est pourquoi, après l’antienne d’introduction Hosanna Filio David, nous préconisons que la personne qui conduit la cérémonie dise la prière suivante : « que Dieu le Père, Créateur de tout ce qui existe, daigne bénir ces rameaux afin que, sous l’impulsion de l’Esprit Saint, ils nous servent à proclamer dignement la gloire terrestre de son Fils unique, Jésus-Christ Notre Maître et Seigneur qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen ».
Les rameaux seront distribués et on lira ou on chantera une des antiennes prévues sur le feuillet du jour ici. Puis, sans annonce préalable, l’Évangile de l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem sera lu pieusement. Si les lieux ne sont pas trop exiguës, on peut ensuite faire une petite procession en agitant les rameaux. Sinon on agitera les rameaux pendant la lecture de l’Evangile. Il est important que la cérémonie soit vivante. On chantera (ou on lira), soit le Gloria Laus prévu sur le feuillet du jour ici, soit un cantique à la gloire du Christ-Roi que vous trouverez ici.
Avant d’entrer dans les textes de la Messe, il sera judicieux de donner un petit enseignement selon les indications données ici au dimanche des Rameaux. Quand la liturgie se déploie en des gestes concrets comme une bénédiction, la distribution d’objets bénis et une procession, il est important de les expliciter pour entrer pleinement dans la cérémonie et obtenir les grâces qui y sont attachées, en particulier une piété plus fervente.
Après cela, on reprendra le rituel pour les dimanches en commençant par la lecture de l’Introït (Voir feuillet du jour). Lire ou chanter Kyrie eleison 3 fois, Christe eleison 3 fois et Kyrie eleison 3 fois. En rappeler la traduction du grec : Seigneur ayez pitié de nous, Ô Christ ayez pitié de nous, Seigneur ayez pitié de nous. Puis annoncer : Prions et lire l’oraison de la Messe (feuillet du jour).
Tout le monde s’assoit, sauf la personne qui lit l’épître (avec son titre), le graduel et le trait (voir feuillet du jour). La lecture se fait lentement et un temps de silence s’écoulera après chaque texte. Puis, tout le monde se lèvera pour la lecture de la Passion selon saint Matthieu (qui sera également annoncé par son titre – voir feuillet du jour). On se met à genoux quand le lecteur annonce l’expiration de Jésus et on reste un petit moment en silence.
Après la Passion et un petit temps de prière silencieuse, la personne qui dirige entonnera le symbole de Nicée-Constantinople que tout le monde récitera en français (voir Livret de Messe p. 9). Elle lira ensuite le chant de l’offertoire (voir feuillet du jour), petit temps de silence, la secrète (feuillet du jour) et encore un temps de silence.
Puis, elle poursuivra en disant : Comme Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même nous l’a enseigné, nous osons dire tous ensemble Notre Père… (voir Livret de Messe p. 20). Elle lira lentement le commentaire de la dernière demande du Pater, la prière du Libera nos, particulièrement adaptée à la situation présente (voir Livret de Messe p. 21).
Comme il ne sera pas possible de communier réellement au Corps du Christ, chacun sera invité à communier spirituellement. Il ne s’agit pas de s’imaginer recevoir le Corps eucharistique du Christ. Le Concile de Trente rappelle que la communion spirituelle ou communion de désir “consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”. Si nous ne pouvons pas recevoir Jésus dans l’Eucharistie, nous pouvons en obtenir les mêmes effets en désirant cette union. La valeur de notre communion spirituelle repose donc sur notre désir de communier dans la foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de notre vie et de notre unité dans la charité.
Après avoir donné ces indications, la personne qui dirige la prière lira lentement l’une des trois prières avant la communion. Chacun se recueillera silencieusement dans un cœur à cœur avec Jésus, lui offrant notre vie comme il a offert la sienne pour nous. Suivront le chant de communion (feuillet du jour), un temps de silence et la postcommunion (voir feuillet du jour). La cérémonie se terminera par un chant célébrant la Passion de Jésus, tel que vous pouvez les trouver ici.
Rituel familial pour le Jeudi Saint
Le rituel pour ce Jeudi est une reprise de celui du dimanche avec quelques différences et particularités. Il n’y a pas de credo. Les trois « agnus Dei » ont pour réponse « miserere nobis » et la première prière avant la communion est supprimée, parce qu’elle demande la paix divine et que celle-ci a été troublée par la trahison de Judas, manifestée par un baiser, signe de paix par excellence.
La cérémonie commencera par un signe de croix tracé avec recueillement sur soi-même et quelques mots de présentation de la situation par celui (ou celle) qui dirigera la cérémonie. Lire ensuite l’Introït (feuillet du jour). Lire ou chanter Kyrie eleison 3 fois, Christe eleison 3 fois et Kyrie eleison 3 fois. En rappeler la traduction du grec : Seigneur ayez pitié de nous, Ô Christ ayez pitié de nous, Seigneur ayez pitié de nous. Puis annoncer : Prions et lire l’oraison de la Messe (feuillet du jour).
Tout le monde s’assoit, sauf la personne qui lit l’épître (avec son titre), le graduel et le trait (voir feuillet du jour). La lecture se fait lentement et un temps de silence s’écoulera après chaque texte. Puis, tout le monde se lèvera pour la lecture de l’Evangile (qui sera également annoncé par son titre – voir feuillet du jour).
Après l’Evangile, un petit enseignement pourra suivre selon les indications données ici en fonction du dimanche, de la fête ou de la férie. Il est aussi possible de profiter de ce temps pour étudier un chapitre du catéchisme en rapport avec la situation : par exemple, la providence et le gouvernement divin, la relation à établir entre le péché (originel et personnel) et la maladie ou encore la nécessité de la pénitence et du retour à Dieu. Nous proposerons prochainement des outils pour aborder ces questions en famille.
Après un petit temps de prière silencieuse, la personne qui dirige lira le chant de l’offertoire (voir feuillet du jour), petit temps de silence, la secrète (feuillet du jour) et encore un temps de silence. Puis, elle poursuivra en disant : Comme Notre-Seigneur Jésus-Christ lui-même nous l’a enseigné, nous osons dire tous ensemble Notre Père… (voir Livret de Messe p. 20). Elle lira lentement le commentaire de la dernière demande du Pater, la prière du Libera nos, particulièrement adaptée à la situation présente (voir Livret de Messe p. 21).
Comme il ne sera pas possible de communier réellement au Corps du Christ, chacun sera invité à communier spirituellement. Il ne s’agit pas de s’imaginer recevoir le Corps eucharistique du Christ. Le Concile de Trente rappelle que la communion spirituelle ou communion de désir “consiste dans un ardent désir de se nourrir du Pain céleste, avec une foi vive qui agit par la charité et qui nous rend participants des fruits et des grâces du Sacrement”. Si nous ne pouvons pas recevoir Jésus dans l’Eucharistie, nous pouvons en obtenir les mêmes effets en désirant cette union. La valeur de notre communion spirituelle repose donc sur notre désir de communier dans la foi en la présence du Christ dans l’Eucharistie comme source de notre vie et de notre unité dans la charité.
Après avoir donné ces indications, la personne qui dirige la prière lira lentement l’une des deux dernières prières avant la communion. Chacun se recueillera silencieusement dans un cœur à cœur avec Jésus, lui offrant notre vie comme il a offert la sienne pour nous. Suivront le chant de communion (feuillet du jour), un temps de silence et la postcommunion (voir feuillet du jour). Pour terminer, il serait bien d’organiser un petit temps personnel de méditation ou d’oraison pour accompagner Jésus dans son agonie au jardin des oliviers.
Rituel familial pour le Chemin de Croix
L’organisation d’un chemin de croix à la maison peut se faire de plusieurs manières. Vous pouvez suivre sur l’ordinateur le diaporama commenté que vous trouverez ici. Nous vous conseillons de placer de votre appareil un beau crucifix, voilé pour l’occasion. Pour éviter que tout ne soit virtuel, il est préférable qu’une personne guide la cérémonie en annonçant les stations et en disant les invocations ou les prières prévues. Le silence avant et après les commentaires donne le temps suffisant pour ces interventions d’une personne physique.
Si vous êtes seul(e) ou que vous préférez être plus libre, un guide général du chemin de croix est à votre disposition ici. Pour chaque station, quelques éléments synthétiques permettent de diriger la réflexion personnelle et la prière. Veuillez à suivre le même rituel exposé au paragraphe précédent. Il n’engendre pas la routine, mais il donne un cadre, similaire à celui de l’Eglise, à l’expression de notre relation à Dieu.
Rituel familial pour la Fonction Liturgique du Vendredi Saint
Rituel familial pour la Vigile pascale et la Messe de la nuit
Pour mieux comprendre ce qu’est la communion spirituelle, vous pouvez vous référer à l’extrait de l’article suivant : Jean-Pierre Wagner, L’élévation de l’âme à Dieu par les sacrements selon saint François de Sales dans la rubrique Etudier/Théologie.
Pour être aidé dans la méditation pendant une Heure Sainte, cliquer sur ce lien
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